Focus sur le pseudorasbora

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16 décembre 2022

Ce poisson se caractérise par une petite bouche fortement supère presque verticale, des nageoires dorsale et anale courtes. La pigmentation est également caractéristique : croissant foncé sur le bord postérieur des écailles, et présence d’une bande brune sur les flancs (notamment chez les juvéniles).

Il a été introduit accidentellement en Europe de l’Est par l’élevage de carpes chinoises dans les années 60. Il s’est ensuite étendu en Europe occidental. Il est présent maintenant dans de nombreux bassins versant en France. On le rencontre essentiellement en milieu lentique et dans les eaux stagnantes, mais il peut être présent également en eau courante. Il est enfin opportuniste et possède une tolérance de conditions environnementales extrêmes, ce qui est caractéristique des espèces envahissantes. Le Pseudorasbora est classé comme nuisible à l’échelle mondiale entrainant un risque de compétition avec d’autres espèces et de prédation des pontes. Mais il est également porteur d’un parasite Sphaerothecum destruens  (dit agent Rosette) qui a des effets dévastateurs sur d’autres espèces de poissons, et ainsi, peut entrainer une forte mortalité sur l’ichtyofaune native.

Pseudorasbora et pêche : Il est interdit de le détenir, de le transporter et de le vendre. Il existe des règles à suivre pour limiter son expansion et celle de l’agent Rosette. Ne conservez jamais de pseudorasbora vivant ou mort. Leur utilisation en tant qu’appâts ou amorce destinés à la capture d’autres poissons est interdite. Si vous attrapez un pseudorasbora accidentellement, vous devez le détruire et ne pas le remettre à l’eau, même mort.

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